Challenge Low-tech

Bonjour à tous,

Un nouveau défi autour des low-tech vient d’être proposé dans le cadre de l’appel à commun suite à un triple constat :

  1. Le monde des acteurs low-tech est en pleine évolution et développement depuis plus de 10ans ; il est pourtant assez peu structuré et souffre d’un manque de coordination/collaboration entre acteurs à échelle nationale, qui limite le partage de données, de bonnes pratiques. La collaboration et le travail en réseau est pourtant un des piliers de la démarche low-tech.
  2. Le maillage géographique de acteurs Low-tech est disparate. Ce maillage est pourtant essentiel pour rendre accessible les démarches low-tech au plus grand nombre,
  3. Les porteurs de projets souhaitant mettre en œuvre des démarches low-tech manquent de méthodologie de réalisation pour les accompagner. La méthodologie pourrait aider à la structuration des étapes à suivre dans les développements et rendre les démarches low-tech plus accessibles à tous les porteurs (par exemple : définition du besoin, questionnement du besoin, ressources locales, benchmark de l’existant, évaluation qualitative de la performance environnementale des solutions etc…)

Ce challenge a pour objectif :

  1. La mise en place d’une gouvernance nationale, sectorielle ou non
  2. L’établissement d’une méthodologie de mise en œuvre de démarches low-tech
  3. l’optimisation et l’organisation des retours d’expériences, de données, d’outils, etc…via une banque ouverte et universelle.

Tous les détails supplémentaires sur le défi sont ici

Au plaisir d’échanger :slight_smile:

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Bonjour,
Je rejoins le Challenge avec plaisir.

Beaucoup de pistes sur la thématique de la Gouvernance et des Communs pour l’écosystème Low-Tech dans le rapport de l’opération « Glocal Low-Tech 2021-2022 », soutenue par l’ADEME Île-de-France dans le cadre de l’AMI 2020 porté par Thibaut Faucon de la délégation Ile-de-France. Vous pouvez en particulier prendre connaissance des paragraphes 1, 7.1.2.1, 7.1.3.2, 7.2.4, 8, 9, et 10.1 qui traitent des modalités imaginées pour permettre une gouvernance horizontale et coopérative des communs appropriés pour l’essor de la Low-Tech.

Je viens de commencer une mission deux ans de « coordinateur de la transition Low-Tech du territoire » au sein de l’association Halage et en lien fort avec les territoires du 93 et de l’EPT Plaine Commune, ainsi qu’avec EDF (mon employeur) qui finance ce poste par un mécénat.

Halage œuvre depuis 30 ans à l’innovation en matière de nouveaux métiers urbains pour la transition sociale et écologique, et à l’insertion par la formation et l’emploi sur ces nouveaux métiers. Sa raison d’être : créer de l’activité génératrice d’emploi accessible aux personnes éloignées du marché du travail et qui rende un service environnemental.

L’objectif principal de mon poste désormais : La fondation d’un incubateur de la transition Low-Tech pour le département 93, coopérant avec tout l’écosystème national pour permettre de faire émerger, ensemble, une économie sur la valeur du « Bien Commun ». L’incubateur doit se déployer sur « Lil’Ô » au nord de l’Île-Saint-Denis.

De nombreux défis identifiés par l’Appel à Commun correspondent à certains piliers de ce qui est à réaliser pour atteindre cet objectif. La question est pour moi de trouver le meilleur angle pour mettre la contribution d’Halage au service de l’AAC et du Challenge Low-Tech en particulier. Réciproquement, j’espère que l’AAC permettra de dynamiser le démarrage de l’activité de l’incubateur.

Merci @annecharlottebonjean pour la proposition de ce défi. Comment commencer à échanger concrètement ?

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@annecharlottebonjean Je me pose la même question que @michel-glocal-low-tech.

Comment est-ce qu’on co-construit le projet avec les acteurs du low-tech ?

J’ai cru comprendre que les négociations se font hors de ce canal de discussion. C’est dommage car on est bien loin des valeurs qui devaient émerger à travers l’utilisation de ce forum et de l’objectif de créer des communs.

Donc si il y a bien des discussions en cours,
Peut-on savoir où en sont les discussions ?

Bonjour Alexandre et Michel,

A ma connaissance il n’y a pas de discussion entre les porteurs et l’ADEME en dehors de ce canal/forum.
Les échanges qu’il peut y avoir sont ceux entre porteurs afin de préparer la dépose d’un dossier mais je n’ai pas la visu dessus.
Je vous invite à échanger ici au besoin!

Bonne journée

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Bonjour @alex_gaultier et @annecharlottebonjean , je suis pour ma part en train de travailler une réponse ciblant un des communs méthodologique les plus essentiels à l’activité de l’incubateur de la Transition Low-Tech 93 en cours de fondation, et plus généralement selon moi a l’émergence de la valeur économique du bien commun.

Je discute avec différentes personnes depuis quelques jours, bcp déjà en lien avec l’AAC, avec pour objectif de déposer ici dans quelques jours une première vision des la proposition commune à commenter / enrichir tous ensemble. Je serai heureux aussi d’échanger avec toi Alexandre.

Je trouve souhaitable comme toi que, dans l’esprit que nous mettons en place depuis des années Alexandre, l’avenir se construise ici comme dans tout l’écosystème Low-Tech en communs.

Let’s go!

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Merci pour vos réponses @michel-glocal-low-tech et @annecharlottebonjean , j’attend avec impatience plus d’informations ! :smiley:

bonjour @annecharlottebonjean et tous,
En lien étroit avec ce challenge, j’ai proposé une réponse pour le 3ième axe « Optimiser et organiser la gestion des retours d’expériences de données, outils, méthodes et des initiatives afin de capitaliser dans une banque de données ouverte, unique et universelle en France. »
Une page est créé sur le wiki mais elle fait essentiellement référence à un pad de travail sur cette proposition. La page wiki sera remplie dans les jours à venir, notamment avec les différents acteurs en lien avec cette proposition.
Je suis preneur de vos retours aux uns et aux autres, notamment pour faire lien avec les autres axes de ce challenge :slight_smile:

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Vous pouvez désormais consulter les wiki des deux communs Un “Observatoire du Bien Commun territorial” en Seine-Saint-Denis et Les aventuriers du bien commun déposés dernièrement. (Le second, pour les initiés est une évolution en outil de recherche action communautaire du jeu « Dr Low-Tech et Mr EURlar »).

Ces communs ont été conceptualisés au départ comme des piliers nécessaires au modèle d’activité de l’Incubateur 93 de la Transition Low-Tech des territoires en cours de fondation avec Halage sur un terrain départemental du 93.

Mais ces communs (et d’autres++ auxquels nous travaillons aussi) doivent plus largement profiter à toutes les structures et initiatives mobilisées pour la sobriété et la résilience des territoires, et l’intérêt général. Ils ont vocation à stabiliser économiquement les activités qui peinent à réunir leurs ressources financières parce que le soin du Bien Commun, sans propriétaire identifié, n’est par reconnu comme créateur de valeur économique aujourd’hui. L’idée à travers ces communs, c’est de permettre l’émergence rapide d’une « Economie du Bien Commun » fondée sur la valeur commune appréciée par les acteurs et habitants des territoires.

Nous pensons en effet que l’essor de la Low-Tech passe par la révélation et la mise en circulation de la valeur de nos activités d’intérêt général, et peu à peu leur autonomisation significative vis à vis des prélèvements marginaux qu’on arrive péniblement à pratiquer sur la « valeur » créée en Euro par les activités dites « rentables ». En somme, il s’agit de réunir un ensemble des communs à même de nous extraire collectivement de la systémique actuelle prédéterminée par certains outils qui nous obligent, par conception et depuis quelques milliers d’années, à organiser collectivement nos activités autour de la valeur privée constituée, lors de chaque transaction, au dépend du Bien Commun.

Les entreprises pourront ainsi, par exemple, gagner de l’argent en employant des « dévendeurs » :wink:

++ cf. partie haute du modèle d’activité de l’incubateur.
@thibaut-idf @gabriel.plassat

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