Bonjour,
je souhaite susciter un débat sur la notion de communs dans l’appel à projet Sobrieté et Résilience qui s’inscrit dans le prolongement des réflexions portés par Olivier dans ce Forum.
Au regard des dynamiques financées jusqu’à maintenant, il me semble qu’il y a une orientation assez claire de l’appel à commun sur les communs numériques et communs de la connaissance.
Est ce que cette orientation résulte d’un choix ou est ce qu’il s’agit d’une conséquence des pratiques et du mode opératoire (wiki…) ?
Lorsque je lis certaines propositions, j’ai l’impression que le terme commun se limite parfois à des communs numériques en licence libre… Cela peut entrainer une confusion et une frustration de certains acteurs qui portent d’autres types de propositions et qui ont l’impression de ne pas être suffisamment pris en compte.
Je souhaite en particulier saluer ici les efforts d’Olivier Hymas pour nous alerter sur l’importance des communs ruraux et fonciers qui ne semblent pas être suffisament pris en compte et qui pourtant contribuent sans doute beaucoup à la sobriété et la résilience des territoires.
Je voudrais ici vous partager ma petite expérience personnelle. J’ai découvert les communs par le prisme des communs urbains (espaces publics, bâtiments occupés, urbanisme…) et pendant longtemps j’ignorais complétement les communs ruraux et ancestraux.
Puis j’ai pris conscience de l’importance des inter-relations entre les anciens et les nouveaux communs. Depuis je ne cesse de penser combien les communs ruraux sont important pour le mouvement des communs, c’est même la base sur laquelle nous pouvons construire.
Il me semble que s’il y avait une clarification là dessus, l’appel à commun Sobriété et Résilience des Territoires gagnerait en clarté.
Au plaisir d’échanger avec vous sur vos perceptions pour prendre soin de cette communauté et contribuer à la sobriété et la résilience.
A très bientôt,
David