Nous préfigurons actuellement une dynamique de montage d’une communauté de personnes chargées d’aller dans les tiers-lieux pour aider à se saisir des communs. Nous avons constaté ces dernières années que les communs et les ressources libres et ouvertes sont difficilement accessibles aux membres des tiers-lieux que nous côtoyions, pour un tas de raisons.
Nous voulons miser sur l’entraide, l’IH (intelligence humaine) et les relations pour favoriser l’essaimage et la diffusion des communs (et la culture qui va avec). Des personnes font déjà des incursions dans des lieux, inspirent, guident et outillent mais souvent à titre gracieux. Nous pensons que produire des ressources pédagogiques, enrichir nos catalogues et partager les contacts et les relations avec les porteurs de ressources, trouver des cofinancements pour les interventions, cela peut faire l’objet de belles mises en communs !
Si vous faites presque la même chose, ou que vous voulez faire presque la même chose, ou que vous avez trop d’argents et que vous aimez l’idée, ou que… réagissez ici et on s’organisera un temps d’échanges si nécessaire.
En complément, nous avons réalisé en 2022 une étude sur ce que la pratique des communs transformait à la pratique professionnelle dans la cadre de Riposte Creative Territoriale (avec la direction innovation du CNFPT) qui a été prolongée cette par une étude autour de pratique des communs et émancipation avec une dizaine d’entretiens de porteurs du projet UTIL0, guide de la facilitation co-produit par une vingtaine d’acteurs des services publics (collectivité, état) en Bretagne.
La pratique des communs dans les tiers lieux en Bretagne (du moins certains) est pressentie comme 3éme étape de ce travail, toujours sous l’angle de ce que transforment les communs en actes dans la pratique des personnes.
Peut-être des croisements possibles avec votre démarche…
Et côté ressources pédagogiques je participe au projet de MOOC sur les communs initié par Bernard Brunet et Alain Mille
Merci pour les informations Michel. Si tes interlocuteurs peuvent être intéressés pour contribuer ou soutenir un programme opérationnel pour diffuser ces pratiques en profitant des enseignements tirés de ces études > n’hésite pas à nous mettre en contact.
Concernant le Mooc - les travaux de l’ANIS peuvent inspirer ou contribuer à la dynamique. Tu as peut-être connaissance de ces travaux, je dépose ici deux ressources qui me viennent à l’esprit :
Bonjour,
quelques retours d’expérience si ça peut servir.
Juste avant le covid, j’ai rencontré un collectif Nantais qui se lançait là-dessus (De visu, pour toucher un maximum).
La question de l’accompagnement vers le libre, mais aussi comment participer, remonter des bugs… Dépasser les « install party » pour être plus dans la réappropriation.
Avec le covid, c’est retombé…
Bref, avec notre asso, on a fait un annuaire pour identifier les projets libres (Hors logiciels, Framalibre le fait très bien ou alternativeto aussi pour trouver un équivalent) : On a essayé aussi d’inciter à la coopération en montrant la diversité des possibles et expliquer en quoi le partage est important.
La migration reste souvent un problème (surtout pour ne pas perdre de données). Des boîtes comme Liléo propose l’accompagnement à la transition.
Voir aussi le libre comme toute création de l’esprit et non pas juste comme logiciel / informatique est aussi un message pas toujours évident à passer… L’annuaire des acteurs de framasoft est pas mal pour identifier les acteurs locaux et leurs domaines.
Ben